Une auteure belge que j'ai connu avec la lecture de la Cométique de l'ennemi, dans lequel nombre de phrases-bijous peuvent être cités... Dans Ni d'Eve, ni d'Adam, son plus récent ouvrage, on la retrouve à la même époque et au même endroit (Tokyo) que dans 'Stupeur et tremblements, où elle raconte ses dboires professionnels. Essenteillement son récit tourne autour fu fait qu'elle y a été la fiancée d'un jeune homme très singulier. D'un réel intérêt littéraire, elle sait accrocher son lecteur par les multiples détails d'une vie singulière en terre étrangère... Toutefois, personellement, j'avoue toutefois y préférer certaines de ses oeuvres plus originales et moins autobiographiques, tel que Hygyiene de l'assassin ou Péplum, qui font de Nothomb un quasi pendant féminin de Calvino...
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"Ni d’Eve ni d’Adam’ raconte la liaison amoureuse d’Amélie la Belge et de Rinri le Japonais - à qui la jeune femme doit apprendre la langue de Molière. Quand Amélie parle d’amour, c’est avec un détachement subtil, une pudeur délicieuse et une pointe d’ironie. L’autofiction est un genre dans lequel Nothomb déambule gracieusement. Sentiments et émotions sont captés, détaillés, décryptés et deviennent palpables. Quand Amélie parle d’amour, c’est aussi prétexte à épingler aux murs quelques paysages, quelques saveurs, quelques traditions sentimentales, de ce Japon si singulier. Prétexte également à multiplier les remarques linguistiques et littéraires congrues. Bref, l’élève est brillante. La copie drôle, parfois même mordante. La chute savoureusement lâche. Et l’on se dit qu’il fallait bien l'émérite plume d’Amélie Nothomb pour donner consistance et vivacité à une histoire, somme toute bien banale. Une lecture agréable pour les uns, un incontournable pour l' aficionados de la Belge au grand chapeau mystique."
jeudi 17 juillet 2008
Nothomb, Amélie - Ni d'Eve, ni d'Adam
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